Il est prévu de connecter plus de 300 millions de nouvelles personnes, sur 600 millions de personnes, à l’électricité d’ici à 2030 en Afrique subsaharienne. Le projet M300 mis en place, le 17 avril 2024, à Washington, par les présidents du Groupe de la Banque mondiale et du Groupe de la Banque africaine de développement, est une belle initiative pouvant permettre à décaisser les financements pour aider l’Afrique.
Pour atteindre si facilement cette vision, Kwawu Mensan Gaba, responsable du pôle de compétence sur l’Énergie à la Banque mondiale, à fait remarquer à Ecofin, media spécialisé en économie, que l’Afrique peut aller une mutualisation de leurs moyens.
Le représentant de la banque mondiale, qui s’exprimait lors du premier sommet de la coopération énergétique de la région, estime que c’est la seule façon d’attirer plus d’investisseurs, particulièrement pour les pays de la CEDEAO, pendant que les financements internationaux se font de plus en plus rares.
« Au lieu de développer des centrales de petite capacité dans chaque pays, les États pourraient mutualiser leurs besoins et lancer des appels d’offres pour des projets de grande envergure, comme une centrale de 1 000 MW à déployer par tranches. Cette approche attire davantage les investisseurs privés, qui voient en ces projets des opportunités commerciales à long terme », a-t-il expliqué.
À juste titre, il estime que « cela permet également de bénéficier de prix compétitifs, similaires à ceux observés dans d’autres régions du monde».
Baba Sory TOURE