JUDO/OPEN INTERNATIONAL DE LA VILLE DE DAKAR Une quarantaine d’arbitres et de coaches débutent les examens

Le premier acte de l’Open International de judo de la Ville de Dakar q été posé hier au Centre des Expositions de Diamniadio avec l’examen consacré aux arbitres et entraineurs des différents pays. Et ils étaient plus d’une quarantaine des cinq continents à suivre cet examen qui s’étalera sur quatre jours (mardi, mercredi, jeudi et vendredi) en marge des compétitions. Le Centre des Expositions de Diamniadio, à proximité de Dakar Arena, sera l’épicentre du programme de l’Open International de judo de la Ville de Dakar. Pour ce faire, la fédération sénégalaise de judo et disciplines associées, a décidé de mettre les petits plats dans les grands pour la réussite de l’événement. A ce programme, un séminaire de la fédération internationale de judo (Fij) sur les aspects techniques et éducatifs de l’arbitrage, l’examen continental et international Fij en plus de l’examen pratique continental et international qui seront dispensés aux participants durant ces quatre jours de travaux. Et ce sont des experts de la fédération internationale de judo (Fij) triés sur le volet qui vont diriger ce séminaire ; entre autres Jeon Ki Young, directeur en chef de l’arbitrage de la commission d’arbitrage de la Fij, Florin Daniel Lascau, directeur en chef de l’arbitrage de la
commission d’arbitrage de la Fij, Tonino Chyurlia, secrétaire de la commission d’arbitrage de la Fij. Pour le compte de l’Union Africaine de Judo, ils seront deux à savoir Ababacar Ngom,
directeur en chef de l’arbitrage et Khaled Anwar, directeur de l’arbitrage. C’est seulement à l’issue de ces différentes sessions que coaches et arbitres seront au-devant de la scène pour
diriger les combats. Selon Me Ababacar Ngom président de la fédération sénégalaise de judo, il s’agissait de mettre à niveau l’arbitrage. « Les experts ont commencé par parler de tous les changements qui vont arriver pour le prochain cycle avec le nouveau règlement qui arrive. Dakar est donc le dernier point de réglage. C’est tellement important pour le Sénégal d’abriter ce séminaire », a-t-il dit. Selon lui, c’est un séminaire mondial qui appartient à la FIJ, qui a labellisé la qualité de l’organisation. « C’est un challenge pour le Sénégal que nous avons réussi par le nombre de participants », s’est-il réjoui. Le secrétaire de la commission d’arbitrage de la FIJ, l’italien Tonino Chyurlia, s’est félicité pour sa part du haut niveau de l’organisation. « Je tiens à féliciter la fédération sénégalaise de judo qui a fait un très bon travail. Je ne le dis pas pour tresser des lauriers, mais c’est sincère. Tout est nickel, le choix des lieux pour ce séminaire. J’ai travaillé cette année avec le Sénégal et l’Union africaine de judo, je dis qu’il y a vraiment du progrès. Cela est matérialisé par la présence de l’Union africaine de judo à la commission de supervision de la FIJ. C’est une chance pour le Sénégal de pouvoir continuer à progresser », a-t-il poursuivi. Selon l’expert de la FIJ, le niveau du judo africain est en train de progresser et l’arbitrage aussi. « Avoir un superviseur à la FIJ prouve la qualité de l’arbitrage africain. Nous avons aussi Fary Seye dans le Judo World Tour. Nous avons bon espoir que le judo africain va continuer à progresser et l’arbitrage aussi », a conclu Tonino.
Cheikh Fantamady Keita

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