A moins de deux semaines du début des Jeux de Paris, Thomas Bach, président du Comité international olympique, est revenu sur les préparatifs de l’événement, devant l’écran de France Télévisions. Le patron de l’olympisme qui est arrivé en France pour suivre ces Jeux est revenu sur les questions de l’organisation, la cérémonie d’ouverture et la sécurité. Optimisme et réalisme habitent Thomas Bach qui s’est réjoui de voir que tout est prêt pour la grande messe de l’olympisme. « Les préparatifs se sont déroulés d’une manière extraordinaire. Le comité d’organisation, sous le leadership de mon ami et collègue olympien Tony Estanguet, a fait un grand
travail. Toutes les autorités ont joué le jeu. J’ai également vécu ces derniers jours l’enthousiasme de la
population française avec la flamme olympique. Alors, tout est prêt », dira t-il d’emblée à notre confrère
de France Télévision.
Selon lui, l’organisation des Jeux olympiques est la plus difficile du monde, parce qu’il y a, selon lui, 32
championnats du monde au même endroit pendant 16 jours. « C’est d’une complexité énorme, avec 10
700 athlètes, tout leur entourage, et les millions de visiteurs et touristes au même moment. Si vous me
dites qu’il y a un autre projet plus complexe, je vais l’accepter, mais jusqu’à maintenant, je ne l’ai pas
trouvé », a-t-il rassuré.
La cérémonie sur la Seine n’était pas son idée car lui la voulait en plein air après la réussite de la
cérémonie d’ouverture des Joj à Buenos Aires. « J’ai beaucoup discuté avec Tony à l’époque, il a hésité
un peu. Je lui ai proposé l’idée des Champs-Élysées. Un an après, il m’a dit que c’était possible, pas sur
les Champs-Élysées, mais sur la Seine. J’étais ravi parce que c’est une idée brillante, bien meilleure que
mon idée. C’est pourquoi j’ai hâte de vivre ce moment-là ».
En fait le Cio et le comité d’organisation français avaient beaucoup réfléchi sur le choix de la Seine pour
la cérémonie et les épreuves et les deux parties avaient trouvé que c’était un projet important, un
héritage pour les Parisiennes et Parisiens. « C’était très important pour toutes les parties prenantes, et
c’est pourquoi nous sommes maintenant très satisfaits de voir la propreté de la Seine assurée. On
espère aussi que le ciel va nous aider, et qu’il ne va pas trop pleuvoir. On pourra se réjouir des
compétitions de natation et de triathlon dans la Seine.
Et même s’il y aura moins de spectateurs que prévu, pour des questions de sécurité, le patron du Cio a
indiqué que la sécurité, est de la responsabilité des autorités nationales françaises ; mais que les
informations que le Cio reçoit donnent pleine confiance. « Nous faisons totalement confiance aux
autorités du pays », a conclu Thomas Bach.
Cheikh Fantamady Keita
