KICK BOXING/AUDIENCE AVEC LE CHEF DE L’ETAT Yakhya Diop, impressionné par les connaissances du Président de la République en la matière
KICK BOXING/AUDIENCE AVEC LE CHEF DE L’ETAT Yakhya Diop, impressionné par les connaissances du Président de la République en la matière

KICK BOXING/AUDIENCE AVEC LE CHEF DE L’ETAT Yakhya Diop, impressionné par les connaissances du Président de la République en la matière

L’année 2024 a été faste pour le kickboxing sénégalais avec ce titre de champion du monde décroché par Mohamed Tafsir Bâ (-91kg) en octobre dernier en Ouzbékistan, l’argent remporté par Ndéye Khady Diallo (-60kg) et Moustapha Léye (-71kg) quart de finaliste. À seulement 21 ans, pour sa première participation à un championnat du monde, le jeune combattant sénégalais s’est imposé face à l’Ouzbek Azimov Murodbek, triple tenant du titre.

Cette médaille d’or remportée en Ouzbékistan fait de Tafsir Ba le premier Sénégalais à remporter un championnat du monde amateur de kickboxing, marquant ainsi une étape historique dans l’évolution de ce sport au Sénégal. Une belle opportunité offerte au Chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye pour exprimer toute sa fierté à cette discipline au cours de l’audience qu’il a accordée à la fédération sénégalaise de kickboxing et son président Yakhya Diop.

Et entre le plus jeune président de fédération et le plus jeune président de la république, les échanges sont vite passés ; car ils partagent tous les deux le même amour pour les arts martiaux. Le premier est pratiquant de kickboxing et le second excelle dans l’art du Vovinam Viet Vo Dao ; une belle coïncidence. « Dans ma compréhension, il a été question pour le président de la république, la plus haute autorité du pays, en plus d’être un pratiquant (vietvodao) d’envoyer un signal fort. Qui est d’élever ces champions au grade de Chevalier de l’Ordre National du Mérite afin d’honorer les arts martiaux. Dans un tweet, il nous avait souhaité bonne chance et on a réussi. Et comme il l’a dit, les arts martiaux hissent au plus niveau le drapeau national. Et cela, tout le temps parce que nous sommes en compétition toute l’année. Il a pris le temps de tout noter, de trouver les bons mots et de nous dire qu’il sait parce qu’il est pratiquant. Il nous a même dit des réalités dans les sports de combat que moi-même j’avais oublié. « Vous arrivez à l’aéroport, il n’y a personne pour vous accueillir alors que vous devez être reçus avec tous les honneurs dus à vos performances ». Ne dit-on pas que le Chef de l’Etat est le plus renseigné du pays ?

En tout cas ces mots réconfortants sont allés droit dans le cœur des boxeurs qui ont vu à travers cette audience un signe de reconnaissance des efforts fournis par la fédération et ses combattants. Porté à la tête de la fédération sénégalaise de kickboxing, Yakhya Diop prend ainsi le relais de son père et se place ainsi comme le précurseur de la vulgarisation rapide de cet art martial au Sénégal. Aujourd’hui avec cette discipline qui allie la boxe anglaise, les coups de pieds et de mains, le Sénégal compte des champions d’Afrique et du Monde.

Actuellement la fédération compte près d’une soixantaine de clubs affiliés et une bonne cartographie territoriale avec des clubs un peu partout à Dakar qui comprend la plus grande concentration, Thiès, Mbour, Fatick, Louga et une ligue à Saint-Louis et Ziguinchor. « Ce qu’on a réussi dans notre développement, c’est accentuer aussi notre vulgarisation dans d’autres clubs de fitness autre que les arts martiaux. On va parler des clubs qui font de la zumba et on y ajoute du Kickboxing. Ce qui fait que nos membres atteignent les 4000 personnes. Cela nous permet d’asseoir nos bases sur le territoire national », a dit Yakhya Diop à nos confrères de Wiwsports.

Le Sénégal qui figure dans le top 10 mondial sur plusieurs catégories, entend y rester encore et progresser pendant plusieurs années. « J’y crois et j’ai cette ambition. Pour préparer Tafsir Ba qui est Champion du Monde, il faut une préparation stricte qui risque de ne pas se passer au Sénégal. Parce que les conditions ne sont pas souvent réunies. C’est paradoxal. On doit avoir nos propres infrastructures sportives, des centres multidisciplinaires pour mettre nos athlètes dans de meilleures conditions. Il y a aussi l’accompagnement des athlètes et le changement de la perception des sports de combat au Sénégal. Si on est bien accompagnés par l’État, par des organisations proches de l’État ou une diplomatie sportive active, nous pourront aller plus loin encore », plaidé Yakhya Diop.

Cheikh Fantamady Keita

Zeen is a next generation WordPress theme. It’s powerful, beautifully designed and comes with everything you need to engage your visitors and increase conversions.