Les 4e Jeux Africains de la Jeunesse auront lieu en Angola en décembre 2025 ; le protocole d’accord autorisant l’organisation de cet événement de la jeunesse a été signé le 18 décembre dernier entre l’Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique (ACNOA), le Comité Olympique Angolais (COA) et le gouvernement Angolais.
Après Alger 2018, c’est Luanda 2025 ; les Jeux Africains de la Jeunesse, événement majeur, vont réunir les jeunes talents sportifs de tout le continent autour des valeurs d’excellence, d’inclusion et de solidarité. Lors de la cérémonie de signature du protocole d’accord, le président de l’ACNOA, Mustapha Berraf, a réaffirmé l’importance des Jeux Africains de la Jeunesse en tant que vitrine du potentiel sportif de la jeunesse africaine. « Les Jeux Africains de la Jeunesse constituent le plus grand événement sportif pour notre jeunesse. Ils ne sont pas seulement une compétition, mais aussi une plateforme unique pour inspirer, former et promouvoir les valeurs olympiques sur tout le continent. Ces Jeux sont aussi une opportunité unique de révéler les talents africains et de préparer nos jeunes à exceller sur les scènes continentales et mondiales, » a affirmé Mustapha Berraf.
La délégation de l’ACNOA, conduite par le président Mustapha Berraf, comprenait également João da Costa Alegre Afonso, Premier Vice-Président de l’ACNOA, et Alfred Foloko, membre du comité exécutif de l’ACNOA et président de la Zone VI. Du côté angolais, la délégation était dirigée par Gustavo Dias Vaz da Conceição, président du Comité National Olympique Angolais (CNOA). Cette synergie témoigne de l’importance accordée à l’événement par les différentes parties prenantes et leur engagement envers le succès de cette compétition continentale.
En marge de la signature, les officiels ont visité plusieurs infrastructures sportives, notamment le nouveau siège du CNO en construction et le Centre Olympafrica, sous la conduite du président de l’ACNOA. Ces installations témoignent des efforts déployés par l’Angola pour garantir le succès des Jeux Africains de la Jeunesse. Lors de ces visites, le ministre de la jeunesse et des sports d’Angola Rui Falcão a souligné que ces infrastructures modernes vont permettre de répondre aux besoins des athlètes, tout en renforçant la visibilité internationale de l’Angola. De plus, ces visites ont permis de mettre en lumière l’excellence des projets en cours, comme le Pavillon Multisports de Kilamba et le Stade du 11 Novembre, qui joueront un rôle clé lors de cet événement.
Un partenariat stratégique pour le sport angolais et le protocole d’accord qui a été signé engage les parties à travailler conjointement pour assurer une organisation exemplaire des Jeux Africains de la Jeunesse 2025, mettre à disposition des infrastructures modernes et accessibles, promouvoir les valeurs de l’Olympisme auprès de la jeunesse africaine.
Et selon le ministre de la Jeunesse et des Sports, Rui Falcão, les conditions financières nécessaires à l’organisation des Jeux sont réunies, grâce au Budget Général de l’État, dans le cadre des célébrations des 50 ans de l’indépendance de l’Angola. « L’Angola travaille depuis un certain temps pour garantir la réussite de cet événement, tant sur le plan organisationnel que sportif, en s’appuyant sur des infrastructures déjà existantes, » a-t-il affirmé. Il a également ajouté que d’autres compétitions africaines seront organisées en amont pour tester les installations et offrir une préparation optimale aux athlètes locaux. Ces compétitions serviront aussi de vitrine pour promouvoir l’Angola comme un hub sportif continental.
Ces Jeux réuniront des milliers de jeunes athlètes issus des 54 pays africains, qui s’affronteront dans une vingtaine de disciplines sportives qui incluront des sports aquatiques, collectifs et individuels, offrant un panorama complet des capacités athlétiques du continent.
En préambule, le pays accueillera plusieurs compétitions africaines qui serviront de tests pour les installations sportives et de préparation pour les athlètes. Ces événements permettront non seulement de s’assurer que toutes les infrastructures répondent aux normes internationales, mais aussi de favoriser l’échange culturel et sportif entre les nations africaines avec une implication des fédérations internationales pour la supervision des compétitions. Pour les deux parties signataires, les Jeux Africains de la Jeunesse serviront de tremplin vers des compétitions internationales plus prestigieuses, telles que les Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026, permettant ainsi aux jeunes athlètes de se qualifier et de se préparer dans un environnement compétitif de haut niveau.
Cheikh Fantamady Keita