POINT DE PRESSE DU COJOJ DAKAR 2026 Les éclaircissements de Mamadou Diagna Ndiaye et son équipe

Ces derniers jours certains ont voulu jeter le discrédit sur le Comité National Olympique et Sportif Sénégalais (CNOSS) et le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026 (COJOJ) sur la manière de diriger ou de gérer les projets à lui confiés. Ces deux structures réunies, et qui ne font qu’une d’ailleurs, ont saisi le rebond offensif pour remettre les choses à leur place.

La ville de Dakar ne serait pas impliquée dans les préparatifs des Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026 (JOJ), ou encore les olympiens sont des laissés pour compte dans le fonctionnement du CNOSS et enfin insinuation suprême, la dépense de l’argent remis est une nébuleuse. Suffisant pour le CNOSS et le COJOJ Dakar 2026 d’éclairer à nouveau pour que nul n’en ignore.

Des maisons de verre au CNOSS ET AU COJOJ

On ne cessera jamais de le dire, le CNOSS et le COJOJ Dakar 2026 sont des maisons de verre à travers lesquelles on voit tout et on entend tout ; d’autant plus encore que toutes les parties prenantes dans la préparation et l’organisation, en amont et en aval donc, sont informées et sont témoins de toutes les actions menées jusqu’ici. Créer la polémique ou l’amalgame serait donc une sorte de recherche de la petite bête là où elle n’est pas. Mamadou Diagna Ndiaye en sa double casquette de président du CNOSS et du COJOJ Dakar 2026, et son équipe Ibrahima Wade coordonnateur général du COJOJ Dakar 2026, Seydina Diagne secrétaire général du CNOSS et Balla Diéye, directeur des sports du COJOJ Dakar 2026, avec forces détails, ont sorti toute la panoplie du cheminement de l’organisation pour s’expliquer. Il s’agissait d’éclairer sans heurter qui que ce soit dans un langage diplomatique maitrisé, dépourvu de toute polémique. Et aux yeux des responsables de ces deux structures, il fallait éclairer ceux qui ne savent pas ou font semblant.

Et d’emblée, Mamadou Diagna Ndiaye dira : « Le moment de clarification, est venu, face à la bordée d’inexactitude d’arguments hallucinants aux allures de procès. Il ne s’agit pas de régler quoi que ce soit, ni d’alimenter une controverse privée de sens. Je considère qu’on peut se tromper de bonne foi, mais pas tout le temps ». Et Barthélémy Dias, pour ne pas le nommer, a bien eu sa dose de réponse après son attaque contre le COJOJ Dakar 2026. « Moi je n’ai pas de problème particulier avec Monsieur Dias sur l’affaire des 112.000 euros qu’il a évoquée. J’ai du respect pour Barthélémy. Pendant les JO de Paris, nous avons déjeuné ensemble, apporté certains éléments de clarification. Il fait la charge qu’il a pu faire. Il ne m’a pas attaqué personnellement. Mais il a dit qu’il a des projets qu’il voulait faire financer. Dans le Comité d’organisation, nous sommes régis par les textes », a précisé le président du COJOJ.

Partenariat COJOJ-Ville de Dakar

Autre précision de taille sur la nature du partenariat avec la Ville de Dakar, le président Mamadou Diagna Ndiaye est revenu sur la fameuse convention avec la Mairie de Dakar. « Ils ont dit qu’on a signé avec Khalifa Sall alors qu’il était en prison. On a plutôt la lettre d’intention avec la mairesse Wardini. Dans la répartition, nulle part il n’est écrit que le COJOJ doit financer des projets. Mais j’ai appelé mon ami Rémy Riou de l’AFD parce qu’on n’a pas les budgets pour ça. J’ai eu cette conversation avec les différents maires qui étaient aux JO de Paris. La ville de Dakar est la bienvenue, et ses équipes participent énormément au travail. Lors de la dernière réunion, le secrétaire général y participé et dit de bonnes choses »

Dans la foulée, il a souligné que pour les JO de Paris 2024, ce n’est pas le comité d’organisation qui a donné de l’argent à la Mairie de Paris, mais c’est plutôt le contraire. « Ce que la mairie de Paris a donné au comité d’organisation, c’est pratiquement notre budget. Je suis toujours à l’écoute des gens qui nous veulent du bien. Maintenant, Tony Estanguet et Anne Hidalgo, je ne vois pas ce que le débat fait au Sénégal », a déploré Mamadou Diagna Ndiaye. Barthélémy Dias qui avait critiqué les méthodes du COJOJ, notamment le refus de financer trois projets sportifs aux HLM, à la Gueule Tapée et sur la VDN3, a reçu la réponse qu’il fallait. Et c’est Diagna Ndiaye qui va rétablir les faits en soulignant que c’est une équipe de mission qui est en place, pas une équipe de gestion.

« J’ai écouté avec beaucoup d’attention l’intervention du Premier ministre, Ousmane Sonko dans le volet sport, lors de sa Déclaration de politique générale, dire l’engagement du chef de l’Etat pour faire des JOJ Dakar 2026, des Jeux réussis. Aujourd’hui, ce moment est assez spécial, il se situe à la veille d’une nouvelle année, qu’on espère spéciale. C’est aussi un moment de clarification, face à la bordée d’inexactitudes, d’arguments accusatoires hallucinants aux allures de procès de Moscou. Soyons clair, il ne s’agit pas de régler quoi que ce soit, ni d’alimenter une controverse dérisoire et privée de sens. Je considère qu’on peut se tromper de bonne foi, mais on ne doit pas persévérer dans l’erreur », a poursuivi le président du COJOJ Dakar 2026.

Implication des anciens athlètes

Pour ce qui est du supposé manque d’implication des anciens athlètes dans l’organisation des JOJ, là également les détracteurs ont été servis et leur mémoire raffraîchie. « Nous avions fait cet exercice en invitant 5 athlètes des premiers Jeux de 1964, dont un (Mané Malang) qui est décédé entre-temps. Je les reçois tout le temps. Amadou Dia Ba, lors des JO de Paris, je lui ai donné l’accréditation qui devrait être attribuée à un autre. Je m’en suis occupé autant qu’on peut le faire. Maintenant, je ne gère pas les susceptibilités. Nous lui avons confié quelque chose pour les jeunes athlètes. Mais on a vu qu’il n’avait pas beaucoup de temps. Nous avons trouvé les voies et moyens pour le confier à Balla Dièye (directeur des sports). »

Des dépenses colossales à effectuer

« Moi-même j’étais membre du Comité d’organisation des JO de Paris 2024. Avec Anne Hidalgo, j’ai assisté à toutes les réunions et elle préside le Comité ayant trait à la solidarité. Dans notre contexte particulier, l’héritage, c’est quelque chose que nous laissons. Je rejoins les autorités publiques sur le fait qu’il faut des infrastructures de proximité. Sur les 80 milliards de francs Cfa, nous avons refait la Piscine olympique nationale, la Caserne Samba Diéry Diallo et le stade Iba Mar Diop dont le coût (40 millions d’euros) mobilise déjà la moitié du budget. Il y a aussi un autre poste très lourd (les transports), évalué en 2022 à 32 millions de dollars. Mais comme il n’y a plus certaines disciplines, le coût a diminué. S’y ajoute l’alimentation qui n’a rien à avoir avec notre plat national et autres plats sénégalais. Ce qui exige une procédure particulière. Au Conseil interministériel, nous avons adopté 40 mesures, et pris l’un des meilleurs cabinets (Mazars) pour instaurer de façon mensuelle, des reporting de toutes nos activités que nous transmettons au ministère des Finances et du Budget. Un inspecteur du Trésor a même été dépêché au COJOJ. Par exemple, Ibrahima Wade, à ce jour, n’a pas de voiture de fonction. Moi-même j’ai refusé un salaire, des perdiums et billets d’avion. J’ai fait cela car c’est plus facile à tracer et je préfère que tout cela aille aux Jeux. Le Premier ministre nous a dit que nous travaillons bien mais qu’il nous félicitera à l’issue des Jeux. Il n’y a pas une ambiance bamboula. », a-t-il encore martelé.

Cheikh Fantamady Keita

Zeen is a next generation WordPress theme. It’s powerful, beautifully designed and comes with everything you need to engage your visitors and increase conversions.