Depuis que l’annonce de la non-représentation de la candidature du président Thomas
Bach a été rendue publique, les candidats à la présidence du Cio se sont manifestés pour
lui succéder. Le Cio avait donné délai jusqu’à lundi dernier pour se dévoiler ; hé bien
c’est chose faite. Ils seront sept (7) candidats dont une dame à briguer le fauteuil qui sera
vacant après le départ de Thomas Bach en mars prochain.
Selon le Cio qui donne l’info sur son site, sept (7) candidats seront en compétition pour l’élection
à la présidence du Comité International Olympique (Cio) lors de la 143e Session du Cio qui se
tiendra du 18 au 21 mars 2025 en Grèce. Ce sont le Prince Feisal Al Hussein (Jordanie, né en
1963), Sebastian Coe (Grande Bretagne, né en 1956), Mme Kirsty Coventry (Zimbabwe, née en
1983), Johan Eliasch (Grande Bretagne, né en 1962), David Lappartient (France, né en 1973),
Juan Antonio Samaranch (Espagne, né en 1959), Morinari Watanabe (Japon, né en 1959).
Ces dirigeants, tous membres du Cio à des degrés divers, ont ainsi officiellement annoncé leur
candidature avant la date limite du 15 septembre 2024 à minuit. Le Cio souligne que les
candidats présenteront leurs programmes à l’ensemble des membres du Cio à l’occasion d’une
réunion qui se tiendra à huis clos à Lausanne (Suisse) en janvier 2025. Mais les candidats
doivent se soumettre à un règlement strict ; d’abord le président du Cio doit être membre du Cio
au moment de l’élection et pendant toute la durée de son mandat de président du Cio.
Ensuite la limite d’âge pour être membre du Cio est de 70 ans, avec une seule possibilité de
prolongation de quatre ans. Et cela pourrait constituer un obstacle pour des personnalités
comme Coe, le président de World Athletics, qui a 67 ans. Le président de la Fédération
internationale de gymnastique Watanabe, qui a 65 ans, et le vice-président du Cio Samaranch
Jr, qui aura 65 ans en novembre, sont deux autres candidats confrontés à cet obstacle. S’ils
sont élus, il est peu probable que Coe, Watanabe ou Samaranch terminent leur premier mandat
de huit ans, selon les règles actuelles énoncées dans la Charte olympique. Le président du Cio
est élu pour un premier mandat de huit ans, avec possibilité d’un second mandat de quatre ans,
s’il est réélu.
« La Charte olympique n’accorde au président du Cio aucune exception concernant la fin de son
mandat en raison de la limite d’âge ou de la perte de la fonction pour laquelle le membre a été
élu, à savoir en tant qu’athlète actif, ou en tant que président ou occupant un poste exécutif ou
de haute direction au sein d’un Cno ou d’une Fi », a souligné le président de la commission
d’éthique du Cio, Ban Ki-moon.
Ancienne championne olympique de natation, la zimbabwéenne Coventry, est la seule femme
candidate à la présidence. L’ancienne championne olympique de natation, âgée de 41 ans,
pourrait devenir non seulement la première femme présidente, mais aussi la première africaine.
Huit des neuf présidents masculins qui ont dirigé le Cio au cours de ses 130 ans d’histoire
venaient d’Europe et un des États-Unis. Anita De Frantz, une ancienne rameuse olympique des
États-Unis, a été la première femme à se présenter comme candidate à la présidence du Cio.
Elle a été éliminée au premier tour de scrutin lors d’une élection à cinq candidats en 2001,
remportée par Jacques Rogge.
Cheikh Fantamady Keita
