Prévues dans un premier temps à Matam, les phases nationales (37e édition) des
navétanes 2024 auront finalement lieu à Diourbel du 31 août au 14 septembre. La
confirmation a été faite par le président de l’Oncav, Amadou Kâne lors d’un entretien
avec nos confrères de la radio Rfm. La région de Diourbel sera le rendez-vous des
phases nationales de navétanes, après le retrait de la région de Matam qui n’était plus
dans les conditions d’organisation.
« Nous vous informons qu’après une évaluation exhaustive et en raison des difficultés
rencontrées par l’Orcav de Matam pour remplir le cahier des charges requis, nous avons pris la
décision de délocaliser les phases nationales 2024. Nous reconnaissons et apprécions les
efforts fournis par l’Orcav de Matam. Cependant, le respect du cahier des charges est l’une des
conditions essentielles pour garantir le bon déroulement des phases nationales », peut-on lire
dans la lettre adressée aux dirigeants de cet organisme régional. Dés lors une autre demande à
candidature a été ouverte pour une nouvelle région.
« On avait choisi Matam parce que c’est la seule région qui n’a jamais organisé nos phases.
Pourquoi Matam ? Parce que l’Oncav a déroulé toutes ses activités dans toutes les régions du
Sénégal, sauf Matam et on s’était dit que, voilà une occasion. On leur a remis le cahier des
charges, avant d’organiser un CRD là-bas. Nous avons visité les trois départements de la
région que sont Ranérou, Matam et Kanel et nous avions constaté qu’il y a un minimum
d’infrastructures sportives, qui peuvent nous permettre d’y organiser nos phases. Et nous étions
tombés d’accord. Nous avons attendu une période, avant de relancer la région à plusieurs
reprises pour voir si elle était prête. Mais, elle n’était pas dans les dispositions pour organiser
les phases. Alors, le premier acte que nous avons pris, c’était de délocaliser les phases », a dit
d’emblée Amadou Kâne.
Dans ce sillage, des régions se sont manifestées par la suite pour organiser les phases
notamment Thiès. Des dirigeants de Thiès nous avaient demandé l’organisation, qu’ils allaient
partager avec Dakar. Diourbel était candidat, l’axe Nioro-Kaolack-Kaffrine-Fatick était intéressé,
Ziguinchor aussi était intéressé. « Vous savez, les dirigeants de Ziguinchor voulaient partager
l’organisation avec une partie de Sédhiou et de Kolda. Nous nous sommes réunis, pour refaire
une autre simulation de cahier des charges mais, quand l’Orcav de Diourbel a écrit, nous nous
sommes rendus là-bas et nous avons constaté que nous pouvons organiser à Diourbel.
Certainement, Diourbel s’est levé un peu plus tôt que les autres régions. Parce que dès qu’ils
ont écrit, ils ont fait intervenir des personnalités, des personnes ressources, des mécènes qui
sont intervenus et qui nous ont fait savoir que Diourbel est intéressé par l’évènement et il est
prêt. Dimanche dernier, nous étions à Diourbel et nous avons constaté que la région a de
nouveaux stades notamment à Bambey, à Mbacké et en plus de cela, des personnes se sont
manifestées pour accompagner les phases nationales », s’est réjoui le président de l’Oncav.
Pour le patron de l’Oncav, les phases nationales ont été organisées un peu partout au Sénégal.
« Le stade de Bambey est un nouveau stade et celui de Mbacké n’en parlons même pas.
Plusieurs organisations s’y sont tenues. La dernière, c’est la finale de la Ligue de football
amateur. Diourbel est en rénovation mais à l’entrée de Diourbel, non loin de l’autoroute à péage,
il y a un bon terrain clôturé et tout. C’est le minimum pour l’organisation de nos phases
nationales. En tout cas, je peux dire à l’opinion que Diourbel a tout ce qu’il faut, pour
l’organisation des phases », a rassuré Amadou Kâne.
D’ailleurs, il a indiqué qu’une mission se rendra à Diourbel pour voir les sites, les stades. « Nous
nous préparons aussi, pour un Crd et nous avons écrit une lettre à madame le ministre des
Sports. Nous avons retenu la période du 31 août au 14 septembre. Vous savez nous avons bien
réfléchi, avant de choisir cette date. Parce qu’elle se trouve après le Magal et avant le Gamou.
Parce que nous devons tenir en compte l’importance que les Sénégalais accordent à ces deux
évènements religieux ».
Cheikh Fantamady Keita