PARTICIPATION DU SENEGAL AUX JO DE PARIS 2024 Balla Diéye, chef de mission « les athlètes sénégalais ont donné le meilleur c’eux-mêmes »

Les Jeux olympiques de Paris 2024 ont été clôturés dimanche dans l’apothéose ; les gagnants ont gagné, les perdants vont se faire, comme disent nos amis camerounais. Dans le camp sénégalais pas de médailles, mais des avancées notables avec à la clé le vieux de 1968 qui a été enfin battu par Cheikh Tidiane Diouf aux 400m. Le chef de mission Balla Diéye revient sur les péripéties de la participation sénégalaise à Paris 2024.
« En tant que chef de mission de la délégation sénégalaise je suis très content des athlètes et
des encadreurs techniques, ils ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour pouvoir décrocher des
médailles ou faire des avancées dans leurs disciplines respectives. Je suis d’autant plus content
parce qu’aujourd’hui c’est la première fois qu’on a des athlètes qui peuvent aller en finales, en
demi-finales de Jo, alors que dans le passé nos athlètes sortaient dés le premier tour », Balla
Diéye était tout réjoui donc de voir les choses bouger dans le bon sens.
Selon lui ces athlètes sénégalais peuvent aujourd’hui commencer à titiller des finales de Jo.
« Cela nous rassure et nous permet encore de continuer le travail, de pousser, d’accompagner
nos jeunes athlètes. Nous avons des athlètes jeunes et qui ont envie de monter sur le podium.
Par exemple avec le Canoe Kayak, Yves Bourhis a raté de peu la médaille d’argent pour une
faute sur la dernière ligne droite ; aux Jo, ce sont des détails qui ne pardonnent pas. Il a eu la
malchance de louper la dernière ligne droite, ce qui l’a privé de médaille, alors qu’il était classé
n°2. Et il faut dire qu’il n’y avait que de grandes nations dans cette compétition, mais Yves a
compéti sans complexe », selon lui.
Cela montre à son avis que le travail qui a été entamé depuis très longtemps commence à
porter ses fruits aujourd’hui. « C’est là qu’il faut mettre l’accent en encadrant davantage ces
jeunes avec leurs fédérations et leurs encadrements techniques pour pouvoir espérer décrocher
des médailles en 2028 à Los Angeles. De même que pour l’athlétisme on a vu que des jeunes
ont atteint les demi-finales avec Louis François Mendy qui a atteint les demi-finales et Cheikh
Tidiane Diouf qui a atteint les demi-finales et a même battu le record national qui datait de 1968.
De même qu’au niveau du judo, du taekwondo e du tennis de table. Je peux dire qu’aujourd’hui
on a un bilan positif par rapport à la délégation », se réjoui cet ancien champion de taekwondo
qui avait été aussi chef de mission lors des jeux de la Solidarité Islamique à Konya en Turquie
en août 2022.
Expliquant la participation sénégalaise, Balla Diéye souligne qu’aux Jo chacun espère rentrer
avec une médaille ; donc ça devient difficile pour tout le monde. Et pour preuve, il souligne
qu’aujourd’hui à y regarder de près on constate une certaine baisse dans le tableau des
médailles côté africain. « C’est vrai qu’il y a une baisse quelque part, mais on comprendra aussi que les athlètes sur
lesquels on investit beaucoup d’argent arrivent à être sur le podium ; mais ce n’est pas évident.
Il faut toutefois reconnaitre que le quota africain a diminué dans le palmarès des médailles. Si
on continue le travail le Sénégal peut espérer avoir des médailles. On doit donc mettre le doigt
sur le curseur par rapport aux athlètes jeunes qui vont compétir pour Dakar 2026. Donc les
fédérations, les techniciens ont un rôle à jouer dans ce domaine. Le Cnoss a poussé au
maximum avec les athlètes depuis plus de trois ans et aujourd’hui si on arrive à décrocher des
qualifications parce qu’il y avait l’accompagnement derrière », a-t-il déclaré.
Cheikh Fantamady Keita

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