Parmi la pléthore de candidats à la candidature pour la présidentielle de février prochain, quelques profils ont attiré l’attention des sénégalais.
Parmi eux Anta Babacar Ngom Diack, fille du milliardaire Babacar Ngom, fondateur du groupe Sedima. En effet, celle qui accupe les médias depuis quelques mois intéresse les sénégalais par son discours qui vise à démontrer que l’on peut partir de rien et faire partie des personnes les plus influentes dans tous les domaines.
L’une des plus jeunes candidats à la candidature, Mme Diack ne rate aucune occasion pour rappeler qu’elle aussi, n’est pas née avec une cuillère en or dans la bouche. En réalité, rien à voir avec le fait qu’elle soit fille de milliardaire. En résumé , comme se plait-elle à rappeller, elle a connu la galère. D’ailleurs, dans l’une de ses sorties, elle a indiqué que contrairement aux jeunes qui avaient des animaux de compagnie comme le chat ou le chien, elle a joué avec des serpents pendant sa jeunesse. Surpris par ces confidences, les sénégalais ont diversement apprécié ce nouveau personnage de la sphère politique. Si certains trouvent qu’elle peut être une source d’inspiration pour beaucoup de jeunes qui attendent tout de l’Etat, d’autres sont d’avis qu’elle s’est inventée ce passé juste dans le but de susciter la compassion de ses compatriotes et qu’elle gagnerait à sortir de l’émotionnel pour aborder les questions de fond au risque de laisser beacoup de plumes sur le terrain.
Mais au-delà de ce discours qui ne fait pas l’unanimité, la jeune femme a tout le potentiel nécessaire pour atteindre l’objectif qu’elle s’est visée. La présente du mouvement Alternative pour la relève citoyenne (ARC) est une entrepreneuse, elle est d’ailleurs la directrice générale du groupe Sedima, l’une des plus grandes filiales agroalimentaires du Sénégal, fondé par son père. Le patriotisme économique en bandoulière, elle est en train de faire son bonhomme de chemin sur le terrain politique.
Anta Babacar Ngom fait partie des quelques rares femmes à vouloir diriger le pays et une fois ce rêve réalisé, ce sera une première dans l’histoire politique du Sénégal. Même si elle est en terrain inconnu, elle a plusieurs cordes a son arc. Elle est titulaire d’un Master 1 en économie et d’un Master2 en management internationale de projets et Ntic et aussi d’un NBA en Communication à Sciences Po de Paris. Elle parle l’anglais, langue essentielle à la communication actuellement (un atout non négligeable qui constitue une carence pour beacoup de ses challengers). Âgée de moins de 40 ans, elle incarne la jeunesse qui représente près de 70% de la jeunesse sénégalaise.
En attendant de faire valoir tous ces atouts pour convaincre les électeurs à faire d’elle la première femme à diriger le Sénégal, elle doit d’abord franchir le cap du premier obstacle qui constitue le parainnage.